Je partage cet article qui parlent simplement d’êtres humains paumés dans la tourmente européenne, face à à d’autres moins humains et plus cyniques.
Blog de Paul Jorion » 20 ans de marché unique : La clope qu’on partage IV.
Je partage cet article qui parlent simplement d’êtres humains paumés dans la tourmente européenne, face à à d’autres moins humains et plus cyniques.
Blog de Paul Jorion » 20 ans de marché unique : La clope qu’on partage IV.
Bien sûr autour de moi tout le monde s’en est sorti indemne. Bien entouré, des familles intelligentes, à l’écoute, aidante, au moins jusqu’au collège les souvenirs sont bons. Il nous semble dans notre vision d’adulte que l’école primaire était encore un endroit où le jeu avait sa place, l’innocence relative un espace. Efficacité, évaluation, punition viendraient plus tard. Mais comme dans tout enseignement, l’enseignant était bien sûr primordial. A lui d’amener à sa manière la bonne parole publique à l’élève, la mettre à sa portée dans le meilleur des cas, l’asséner déjà avec brutalité si vous tombiez sur un cryptofasciste.
J’ai mis les pieds dans la classe, les souvenirs ont afflué, là c’est l’école des grands. La vraie école, celle où l’on devient élève, où l’on découvre des mots étrange comme travail, devoirs. Où le programme de CP à l’échelle d’un enfant de 6 ans est chargé comme des journées de cadre supérieur…Il s’agit d’être à la hauteur, le temps est compté, il en reste peu pour souffler. Surtout se coucher tôt. Je crois que ma fille va avoir certaines journées plus chargées que les miennes. Et surtout, il n’y aura pas beaucoup de temps pour le Jeu.
Car le Jeu est dangereux. Comme le plaisir. C’est le Mal. Le maladie honteuse qui a explosé en 68 à la face des braves gens qui depuis ne cessent de vouloir en guérir nos petits monsieur et madame.
L’école est pensée par des adultes pour les enfants. Ces adultes sont fatigués, leur vie est difficile. L’amertume, l’aigreur sont les poisons d’existence vouée à l’utilitarisme (utilisons le vocabulaire de l’adversaire), où la compétition sans fin de tous contre tous vide chacun de son humanité, comme un fardeau pesant qui empêche de courir vite. Mais comme on ne franchit la ligne d’arrivée que les pieds devant, la récompense est maigre, et se transforme en une insupportable arnaque. Alors l’école est à l’image des adultes qui la font. L’enfant est encore considéré comme un gêneur. Son immense privilège de savoir jouer est une provocation à l’adulte inerte, un miroir qui lui renvoi l’image douloureuse d’une vie sans rires. Dés lors il sera puni en lui niant l’immense pouvoir pédagogique de cet élan pourtant essentiel, qui devrait être un tremplin fabuleux pour le savoir.
Je n’en reviens toujours pas d’avoir entendu un “spécialiste” de la pédagogie s’exclamer un jour à la radio: “il faudra bien finir par comprendre que l’on est pas à l’école pour se faire plaisir mais pour apprendre”.
Fabuleux. Comme s’il y avait incompatibilité. Alors que c’est là la chance extraordinaire des enseignants de pouvoir en tirer parti.
Malgré tout ça, il y a des enseignants qui résistent de l’intérieur. Et alors il s’agit de chance, de tomber sur la bonne personne dont l’énergie et l’enthousiasme transformera des exigences démesurées, des programmes lourds, en plaisir d’apprendre, malgré les innombrables obstacles sur le parcours, qui ont pour nom évaluation, résultat, punition. Des notions assumées par une partie du corps de l’éducation nationale, et des parents, sans honte, avec force. J’en reste baba.
Notons que malgré ce bombardement de connaissance et ces horaires de malade, la France est considérée comme tout à fait à la traîne dans l’apprentissage des connaissances de bases.
Je suis très impressionné par tout ce que cristallise et symbolise l’éducation nationale de la vision d’une société sur elle-même. C’est mon premier contact avec cette réalité en tant que parent conscient des enjeux. La maternelle c’était gentil et tranquille, mais là c’est du sérieux. On est plus là pour rigoler.
Comme quoi la liberté est notre plus grande peur.
Et, pour finir avec un peu d’autocritique, celle d’abandonner mon enfant à une grosse machine très très méchante aussi…
Comme un animal en cage, j’écris des contes.
Les enfants y mangent des loups hagards, perdus dans un monde en acier trempé.
Il n’y a pas de début ni de fin, la morale est obscure, les phrases incomplètes, la syntaxe se désagrège d’elle même, comme les spores d’un champignon au ras du sol, poussière brune qui retombe lourde sur le sol stérile, il n’y a pas de vent, ni de début, ni de fin.
Le marécage est immense et nous encercle à perte de vue mon général, mais je ne sais plus si la guerre est finie ou si elle n’a pas encore commencée.
Viens sur mon champ de bataille, nous nous raconterons des histoires le soir près d’un feu. Des histoires qui font peur, qui font rire, pleurer, qui nous dépassent, qui nous transpercent.
Demain il y a bataille, mais ce soir, on se raconte des histoires. Nous sommes des histoires, ne l’oublions jamais.
Il fait beau, ciel bleu, froid sec. Nous jouons du rock en plein air, de longs morceaux, improvisés, qui prennent leur temps, qui prennent le temps avec eux. Le public est nombreux, il écoute vraiment, nous sommes écoutés. Esprits ouverts sous un ciel sans limite. Longue plage sonore de textures électriques planantes, explosions de cymbales, cris d’alligators.
Une sorte d’idéal de liberté, artistique et personnelle.
Est-ce possible? Est-ce pensable? Est-ce bien raisonnable?!
Au diable les calculs, au diable l’avarice, au diable la peur, le diable est un minable.
C’était une vision persistante au réveil, une envie, un désir, un rêve inachevé dont lentement les détails s’estompent.
Mais qu’est ce qu’on fout là à vivre à côté de ses pompes? La nuit tombe et nous avec, au ralenti comme un soleil mourant. Assis sur le canapé cassé, la musique remonte à la surface, ressuscite d’entre les morts aveugles et sourds.
Mais pourquoi ces journées sans vraie musique? Pourquoi autant de merde déversée chaque jour.
Heureusement il y a ton rire. Est-ce qu’il remplit l’espace laissé par la musique qui s’est tue?
Voilà, sur le site d’ecran total, quelques vidéos un peu à l’arraché, en attendant mieux.
(EcranTotal)² :concerts/installations/performances/live electronica au Carré-du Perche à Mortagne le 7 juin 2011 de 14h30 à 02h00
Expo/performances/installations/univers sonore
Concerts à 20h00 au milieu d’installations et du public – PAF 4euros : Juko, drÖne, The Snobs
Juko:
Avec la pop électronique de Juko, la musique se fera romantique et poétique, avec pour l’occasion P.Dura à la guitare. Ses activités musicales l’emmènent de plus en plus vers une écriture subtile mais aussi… corrosive. Son spectacle maintenant bien rôdé du théatre de Ménilmontant (Mister X ou la Comédie de la mondialisation) ne laisse jamais personne indifférent.
drÖne:
Mécanique, assassine et littéraire avec les nappes violemment pulsées de drÖne dont l’activité au sein de son site ironico-critique, la fameuse « Drone-Zone » (drone-zone.org), est toujours en prise avec les grands questionnements d’aujourd’hui. Depuis les 10 ans de sa création, jamais son désir d’humanisme n’a cessé de s’exprimer.
The Snobs :
Depuis 2003, le duo The Snobs s’en est tenu à sa ligne de conduite : un album par an et mise à disposition gratuite sur son site. Les deux frères qui le composent se délectent d’une pop expérimentale qui se revendique aussi bien de Syd Barett que de Sonic Youth en passant par Can et Faust. Ils unissent dans leurs morceaux mutants, samples, guitare, piano et clavecin à des voix bizarroïdes et explorent les voies diverses d’un rock psychédélique obsédant et déjanté. (« Albatross », The Snobs)
Lieu : Carré du Perche à Mortagne (Orne, Basse-Normandie, N12, gare de L’Aigle ou Nogent-le Rotrou)
“JUKO au micro de Phil pour Radio Musicos. En écoute deux titres de ce Personnage Musical tantot Rock ou intimiste, il nous apporte de la Très bonne Musique. ‘ Obey my Orders ‘ & ‘ Paradis Fiscal ”
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Ecouter l’interview sur le site de radiomusicos!
Ce fût un moment bien sympa au téléphone! Merci mister Phil!
“Il était une fois le royaume des bénéfices faramineux
De mémoire d’homme rien n’était plus merveilleux
Où que portait le regard l’on se sentait conquis,
Des produits par milliards et à tous les prix…”
Où il est question de yaourt, de supermarché, de révolte, et de liberté…
MISTER X OU LA COMEDIE DE LA MONDIALISATION, LA PREMIÈRE COMÉDIE LOW-COST
AU THÉÂTRE DE MENILMONTANT VENDREDI 29, SAMEDI 30 OCTOBRE À 21H00 ET DIMANCHE 31 OCTOBRE À 18H
RÉSERVATIONS :
01 46 36 98 60
PRÉVENTE (10 euros au lieu de 16! vite!):
Théâtre de Ménilmontant
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Arrivé en Suède, en Scanie, mon petit rituel polar perso. Assez mauvaise pioche cette année, rempli d’invraisemblances. Ficelles d’écrivain comme des cordes de matelot bourré.
Tombé dessus dans la bibliothèque de la belle famille. Il se trouve que c’est mon grand-père.
Un petit coup de balancier très à gauche près le précédent à droite. Grand style, description politique impressionnante.
Un pont temporel avec la Terreur de la révolution française décrite par mon grand-père. Edifiant. Style magistral. Confrontation avec Douch, jeune idéaliste (cousin de Robespierre?).
Lien évident. Intrigue un peu moins, mal ficelé, mais belle idée d’un polar psychanalytique.
Pour aller à la source des précédentes lectures.
Pour plonger dans la source, sans recul.
Petite récréation pour reprendre un bol d’air avant la suite.
On replonge de nouveau, on suffoque.
C’est la rentrée, me ferais bien pour alléger tout ça un supplément de madame figaro tiens…quoique!
Où aura-lieu en fin de compte le spectacle musical “Mister X ou la comédie de la mondialisation”?
A la Défense ? A l’hotel de ville ? Devant la succursale d’une banque?
Non ! Dans un vrai lieu qui a du sens :
AU THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT
Où il est question de yaourt, de supermarché, de révolte, de liberté…
RÉSERVATIONS :
01 46 36 98 60
PRÉVENTE (10 euros au lieu de 16) :
Théâtre de Ménilmontant
CONCERT GRATUIT DE JUKO SQUARE DES BATIGNOLLES
« La comédie de la mondialisation », la comédie musicale anticapitaliste du compositeur Juko créée devant la succursale d’une banque dans le 17ème adt
La crise a encore frappé. Les temps sont à la réduction des déficits et aux budgets sérrés, le spectacle de Juko n’y échappe pas. C’est au square des Batignolles, haut-lieu de l’esprit parisien, que Juko donnera sa comédie musicale épaulé par 10 figurants, 3 acteurs et 7 musiciens.
« Mister X ou la comédie de la mondialisation » présente une autre particularité qui la fait sortir du lot : le spectacle est entièrement gratuit. Pendant 4 jours, courant juillet 2010, le square des batignolles deviendra un grand théâtre à ciel ouvert qui hébergera non seulement un très grand spectacle musical, mais également une des plus virulentes critiques du capitalisme jamais faites – en chanson s’entend.
Avec cette oeuvre, le musicien-compositeur Juko fait une entrée élégante sur la scène musicale française, épaulé par la société d’événements Crocodeal Productions.
Plus d’information sur le site :
www.lacomediedelamondialisation.com
ASSEZ GRAND CONCERT GRATUIT PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE
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« La comédie de la mondialisation », la comédie musicale anticapitaliste du compositeur Juko créée devant la Mairie de la ville-phare du luxe.
Suite à des optimisations de coût et à une volonté de réduire l’empreinte carbone, le spectacle géant initialement prévu à La Défense pour un public de 100 000 personnes a été revu à la baisse, et sera présentée devant la Mairie de Paris.
Pour autant le spectacle reste ambitieux :
350 120 figurants, 150 50 acteurs et 90 40 musiciens pour représenter une comédie musicale inédite sur une scène de 200 mètres carrés installée place de l’Hôtel de Ville, sans oublier une infrastructure son et lumière intégrant l’ensemble de la place devant le centre administratif de Paris.
« Mister X ou la comédie de la mondialisation » présente une autre particularité qui la fait sortir du lot : le spectacle est entièrement gratuit. Pendant 4 jours, courant juillet 2010, la place devant la mairie parisienne deviendra un grand théâtre à ciel ouvert qui hébergera non seulement un très grand spectacle musical, mais également une des plus virulentes critiques du capitalisme jamais faites – en chanson s’entend.
Avec cette oeuvre, le musicien-compositeur Juko fait une entrée remarquée sur la scène musicale française, épaulé par la société d’événements Crocodeal Productions.
Plus d’information sur le site :
www.lacomediedelamondialisation.com
Réservations ouvertes dès le 20 juin 2010 à 12 heures.
Contact :
Wolfram Merstengram
Project Manager
Crocodeal Productions
Buchstrasse 1
13353 Berlin
Allemagne
Email:
crocodealproductions@googlemail.com