Appel à souscription

“Et soudain il pris conscience qu’il n’était pas seul. Perdu dans des pensées qui ne menaient à rien d’autre qu’un vide désolant, il ne s’était pas rendu compte qu’une foule de gens l’entouraient, tout sourire. Relevant la tête, il les reconnût aussitôt, il y avait des amis de longue date, des nouvelles connaissances rencontrés au détour d’un concert, des acheteurs du premier album devenus amis, et ainsi de suite.. Tout naturellement, il se dit:”Et si je faisais appel à la générosité des ces fantastiques zetres zumains pour m’aider à finir de financer mon deuxième album? Carrément? Sans vergogne aucune? oh?”
Et bé ouip, ceci est donc le lancement d’un appel à souscription. Le prix plancher est de 10 euros, et le maximum est de 11,5 millions d’euros (parce qu’au-delà le banquier de l’asso risque d’avoir une syncope fatale, ça m’embeterait), et cela fait de vous evidemment l’heureux possesseur du futur album, et ce avant tout le monde, y compris des membres du gouvernement qui pourtant ont le bras long, c ‘est dire le privilège. Dans un premier temps il s’agit de me mailer, pour que l’on rentre en contact dans la vie réèlle et que je vous apporte toutes les précisions qu’est en droit de demander un Gentil Bienfaiteur (planning de l’enregistrement, détail de la structure de production, etc… ). La date de sortie est prévue en avril/mai.
Voili.

4 commentaires

  1. Chère petite araignée*, ton succès est à quel prix? 10 Euros? Toutes gloutonnes que nous sommes, nous cherchons toutes le succès, courrons après comme une énergie égoïste. Sous toutes ses formes, la sonnante et trébuchante étant celle qui a le vent en poupe. Loin de celui du Santiano, de la découverte, du dépassement de soi… Mais bon nous n’allons pas refaire le monde.
    Il y en a des petits et des grands, des collectifs, des inconscients, des pratiques, des puérils aussi. Le tien est-il vital? Les miens le sont en tout cas. Vitalité de la réussite, oui. Et là on craint de ne pas comprendre, d’entrer dans un moule que l’on exècre pourtant, à l’excès. Alors quoi, on devrait y renoncer parce que certains en ont fait leur nouveau credo?

    Credo in unum Succesum,
    Pecuniam omnipotentam…

    Ton succès est-il le même que le mien? Je veux bien le croire. Mais où vas tu chercher cette douce nourriture? Ton abreuvoir est-il le mien. Je veux bien le croire encore. Y gouttes tu comme ce petit animal perdu, en y trouvant là, de quoi étancher ta soif. Je veux bien le croire c’est sûr. Car cela se sent… comme cette eau, tu le transpires, ce qui fait que l’on finit par croire… en toi. Et c’est sans doute le plus beau succès qui soit, celui de la sympathie, du lien… du Ki.

    * Celle qui bouffe les petits scarabés et finit par se perdre sur la toile… qu’elle n’a de toute évidence pas tissée.

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