Le danger et l’attente. L’animal instinctif se réveille au contact de la peur. Il dicte ses priorités immédiates, stratégie de survie, et tout ton corps suit, s’unifie, tremble sous l’ordre impérieux. Impossible de s’éparpiller, nous avons besoin de tous nos éléments pour faire face à l’angoisse. L’animal n’a pas parlé, il a frissonné à l’idée de la perte, et cela suffit pour que les stratégies secondaires, superficielles s’effacent, comme si elles n’avaient jamais existées. Subsiste la survie, subsiste le temps suspendu, au-desssus du carrefour de la résolution: en bas vers l’incompréhensible et la douleur, et à quelle degré, en haut vers le souffle retrouvé, et plus loin vers un futur animal apaisé. La peur de te perdre fait ressortir d’un blanc aveuglant, et aussi un peu inquiétant, l’essentiel: toi et moi.
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Cette peur, cet inconnu ne sont ils pas nécessaires au fait que la terre soit carrée et non pas ronde, ou bien l’inverse, je ne sais plus ? Un monde sans inconnu n’est admissible qu’en partant d’une référence (la notre par exemple) mais juste pour un temps, la suite n’est même pas envisageable pour nous, pauvres humains. Ce carré se transformerait-il en fumée pour disparaître à tout jamais ?