Musique pour Facom
Musique pour Engie
Concert Juko, côté chanson electronique!
Et bien voilà c’est fait! Une très belle journée, rythmée par les installations inspirées des élèves de pH, une déambulation pleine de surprises au milieu du carré- dont la somme n’est jamais nulle, la preuve en est faite. Un accueil chaleureux rare de l’équipe technique et administrative, de bien belles impros avec les élèves et professeurs de l’école de musique de Mortagne, et une soirée musique pleine d’énergie avec notamment Dröne et votre serviteur!
Bientôt photos et vidéos en ligne, et même un DVD!
Oui bon je me suis amusé à reprendre PG. Moi aussi je peux lui gratter le dos non mais alors.
(tous ça vient de realworldremixed)
Enregistré au Triton pour le concert de la musicallschool. Version instrumentale.
Sympa de jouer sur un yamaha non?
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Peter Gabriel a mis en libre utilisation les pistes séparées de son titre “Games without Frontiers”, dans le cadre d’une compétition de remix (une habitude sur son label Real World).
Evidemment j’étais en vacances à ce moment-là donc trop tard pour moi, je ne gagnerai rien pour ce remix, zut alors, mais ce titre est tiré de son 3ème album (1981), album dont je ne me suis jamais remis. Et c’est assez émouvant de se retrouver dans les coulisses audio d’un morceau si important. Ecouter Kate Bush seule, entendre l’accent approxiamtif de PG…Donc en hommage, pour le plaisir, je me suis essayé à l’exercice nouveau pour moi de faire un remix.
Je me souviens de mon premier contact avec cet album. J’étais chez mon disquaire à Fontainebleau, je ne connaissais de PG que son nouvel album “SO”. Oui ce devait être en 87, il y a fort longtemps.
J’étais curieux d’en connaître un peu plus sur cet artiste, qui était en train de bouleverser mon horizon musical. Je sors du bac le vinyl (un 33t, l’ancêtre du CD, lui-même l’ancêtre de.. euh rien du tout). Je vais vers le disquaire, un vieux très sympa (au moins 40 ans..), et lui demande ce que ça vaut. Il me réponds: “ah, Peter Gabriel, un sommet cet album, c’est vraiment quelque chose”. J’esquisse un sourire entendu. Je pressens déjà que le choc va être à la hauteur de mon attente, si ce n’est la dépasser, la marque d’un grand artiste, d’une rencontre musicale capitale.
Il sort le disque de sa pochette, le pose sur le tourne-disque. Il actionne un bouton, lance le moteur, ronronne. D’un geste lent il soulève le bras mécanique avec douceur, le pointe au-dessus du bord du disque, actionne le mécanisme, le bras retombe lentement, le diamant s’approche du premier sillon. Contact. La batterie lourde, primitive, sombre, martèle son rythme opressant. “Intruder” commence. Je souris. Je suis ensorcelé, et pour longtemps. Il y a eu Confirmation.
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Un vieux morceau, datant de ma première démo en solo, sous le nom de Brelhok (mais qui s’en souvient hein? uhuh). Il s’appelait “Je suis l’ombre”. Ré-enregistré en version piano/voix il y a quelques jours. J’ai aussi changé le texte, plus simple, moins hermétique que l’original, un signe de maturité?
A comparer avec la première maquette, si je remets les oreilles dessus!
tiens, la voilà (97??…)
Je suis lombre
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On ne devrait jamais déléguer à son père la lourde tâche de vous acheter un single, surtout quand on a 15 ans. Les parents ne peuvent que se tromper. La musique, quand on plonge dans l’adolescence -le corps en boule qui fait splash dans l’eau froide et noire-, la musique devient le domaine réservé où les parents sont interdits d’office, c’est une règle d’or (mais parfois il y a des entorses, quand je faisais en cachette le chemin inverse vers leur domaine, dans des placards fermés où je trouvais des trésors de vinyles, Kraftwerk, Randy Newman, Van Morrison, Led Zep par ex, c’était embêtant, mes parents écoutent de la BONNE musique?!).
Alors pourquoi ce relâchement avec mon père? La proposition devait certainement venir de lui , “tu veux que je t’achètes un 45T?”, mais j’ai dit ok. Un test, faut voir.
Je voulais “A question of lust” de DM, leur nouveau single, un slow qui devait me mettre en transe à l’époque (et qui très vite allait me coller aux oreilles de son sirop trop épais et trop sucré). Je m’imaginais que ce devait être une des clés pour emballer les filles dans les boums, il fallait que je travaille la question, cruciale, centrale et donc j’avais besoin de ce document de travail, “A question of Lust”. Tout un programme.
Un soir, à la sortie de l’ascenseur, sur le pas de porte de l’appartement de mon père, ce devait être un weekend sûrement puisque la semaine se passait le plus souvent chez ma mère, un soir mon père ravi de me faire la surprise sort un 45t de son sac. Je souris déjà, je suis encore en partie à l’âge où je trouve normal que certains vœux soient exaucés facilement, je m’empare de l’objet.
C’est “A question of Time”.
Pas “A question of LUST”, mais “A question of TIME”…
Déception, frustration.
Putain je dois en vouloir a qui? A DM qui fait 2 morceaux aux titres si proches? Ils font exprès leur service marketing? On veut 1 single et si on fait pas gaffe on se retrouve avec 2? Diabolique.
Je dois en vouloir à mon père qui s’est trompé? Il préfère me donner du TIME que du LUST, il a peur pour mes oreilles? Je suis plus un gamin merde! Un petit mot vous manque, et c’est un monde de promesses féminines qui disparaît. Je dis merci quand même, je vais pas faire mon enfant gâté (je sais le faire à la perfection). Voilà une preuve de plus que le monde des parents/adultes ne comprends rien à rien au mien. C’est sans doute même plus rassurant que le contraire. En quelque sorte sans me l’avouer je suis soulagé. Mais je vais pas travailler la “Question du Slow” ce soir.
Et puis je regarde la pochette du 45T, l’objet du malentendu. Je ne la comprends pas très bien. Il faut dire que j’imaginais du LUST, de l’excitant, du féminin troublant, de l’humide. Là, c’est plus angoissant.
Comme jeté par terre, dans l’herbe, un miroir brisé où se reflète le visage d’une jeune fille. Morcelée la jeune fille, à l’envers, le visage figé, innocent. Je n’ai rien compris au sens de cette pochette, je l’ai pris pour une métaphore sur le mal-être de l’adolescence, sur mon mal-être, quelqu’un me parlait comme jamais, depuis peu, et c’était DM. De toutes façons le monde tournait autour de mon nombril, en continu, en orbite.
Je n’ai rien compris non plus au vrai sens des paroles, pas si caché que ça. Pendant longtemps je croyais qu’il s’agissait des ravages inexorables du temps sur les jeunes filles, et plus largement du passage à l’âge adulte, horrible monde adulte, de la perte du graal, la fin de l’âge d’or, l’adolescence, mon adolescence. J’étais sûr que j’y échapperai, et chanter “It’s just a question of time” avec DM c’était comme une incantation magique pour défaire une malédiction. Vieillir, le miroir brisé de la jeunesse. Course poursuite contre la montre. DM me sauvera.
Mais il fallait sans doute être un peu plus adulte que moi à l’époque, pour comprendre le vrai thème de cette chanson. Vieillir? Bien pire. Bien plus précis. Il y a du LUST sinistre caché dans ce TIME, comme cette fille jeté dans l’herbe. Sans le savoir mon père, où plutôt DM, m’a confronté à une réalité autrement plus traumatisante que la question du slow à 15 ans.
Plus tard, plus vieux, je comprendrais les paroles, à nos corps défendant.
Et bien, foi de la personne la mieux ou la moins bien placée, ce fût une très bonne soirée! Petite salle mais bonne ambiance intime et sans chichis! Merci à tous ceux qui sont venus, et les autres, et bien j’espère vous voir à la prochaine date (quand? où? je ne saurais répondre mais bientôt j’espère!).
Photos de Travis
Chouette report ici
Mister X ou la comédie de la mondialisation en concert à l’Ogresse Théâtre mercredi 13 mai à 22H00, paris 20ème, métro Gambetta!
Et à 20H00 concert du quintet jazz Maga band!
Entrée Libre, possibilité de se restaurer sur place!
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Voici une reprise d’une chanson de Randy Newman. Ce type a bercé mon enfance, il est dangereux. Je me souviens de la pochette du 33t “Born Again”, avec lui en clown triste les yeux cerclés de vert la figure blanche, assis devant un large bureau, dans une pièce luxueuse de bigboss, dans une Tour d’affaire…
Curieux air de déjà-vu à 30 ans de distance!
La chanson God’s song ne vient pas de cet album, je ne saurais dire duquel d’ailleurs. Ici Dieu nous parle, las de nos conneries innombrables, et y’a pas à dire le Vieux nous en envoie plein la gueule!
52 danseurs et danseuses! 12 comédiens et musiciens fantastiques! 183 costumes, 2 chorégraphes illustres, 1 steinway grand queue! Des jeux de lumières éblouissants! 30 décors tous plus spectaculaires les uns que les autres! 3 feux d’artifices en apothéose et une demi-tonne de plumes d’autruche!
Voilà ce qui était prévu.
Mais il n’y aura rien de tout ça, crise oblige.
Nous sommes malheureusement dans l’impossibilité de représenter le spectacle initialement prévu pour la comédie de la mondialisation, la crise nous ayant obligé à appliquer un plan social drastique et à effectuer des licenciements secs.
Mais tout n’est pas perdu!
Voici donc , en avant-première locale le mardi 17 février à 20H30 au vissidarte,
“Mister X ou la comédie la mondialisation”, la première comédie musicale low-cost pour homme seul au piano/voix!
Réservez dés maintenant vos places au prix modique de 5 euros pour cette totale self-production, directement sur le site de vissidarte, rubrique agenda!
Voici quelques extraits, textes et chansons (version piano voix, les versions orchestrées sont sur le myspace!)
PROLOGUE
Il était une fois le Royaume des Bénéfices Faramineux
De mémoire d’homme rien n’était plus merveilleux
Où que porte le regard, l’on se sentait conquis
Des choses par milliards, et à tous les prix!
Dominant le Pays, tel un phare majestueux
La Tour de la Compagnie tutoyait les cieux
Entrez! Entrez donc mesdames et messieurs!
Car c’est ici que nous jouons
La comédie de la mondialisation!
MISTER X OU LES QUESTIONS DE CIRCONSTANCE
[audio:http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/mrxdemo.mp3]
Bonjour Mr.X, veuillez fermer la porte s’il vous plait
Prenez donc place, faites comme chez vous,
sur ce ptit tabouret
J’ai une bien mauvaise nouvelle à vous annoncer !
Ce mois-ci je n’ai pas gagné assez, assez…
JE SUIS NÉ DANS UN SUPERMARCHÉ
[audio:http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/JeSuisNeDansUnSupermarche.mp3]
Je suis né dans un supermarché
Au rayon lacté
Je suis né un jour de promo
Je suis né à prix sacrifié…
LES FRUIS DE LA CROISSANCE
[audio:http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/LesFruitsDeLaCroissance.mp3]
J’ai pas de recettes mais j’improvise
Je mélange tout à ma guise
Depuis le temps j’ai tellement d’ingrédients
Tant et tant à s’mettre sous la dent !
Une larme d’amertume
Un morceau de rancœur
J’y laisserai des plumes
Et une tranche de haut le coeur
Je touille, je mélange
Les fruits de la croissance
LE YAOURT (coupure publicitaire)
[audio:http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/LeYaourt.mp3]
Je te promets des rires, des matins goût miel
Grâce à moi la vie sera plus belle
Je coule dans ton gorge jusqu’au fond de ton âme
J’entends ton appel tout ton corps me réclame
Je suis le yaourt qui rend immortel
Immortel dés la première cuillère
LE PARADIS FISCAL
[audio:http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/leparadisfiscaldemo.mp3]
Allons voir ma mie
Dans les rizières de Chine
Si le riz est plus blanc
Allons voir ma mie
Dans les mines d’Afrique
Si l’or est plus jaune
Car je suis sûr qu’ailleurs
C’est le paradis fiscal, c’est le paradis fiscal
Car je suis sûr qu’ailleurs
C’est le paradis fiscal, dis-moi où est le mal ?
Hello tous, ou personne.
Je vous recommande la lecture de cette interview de JP Goude, un compositeur au parcours qui me parle, sur l’exceeeeeeeellent blog du journaliste Sylvain Fesson. Beaucoup de thèmes qui me sont chers y sont abordés. C ‘est toujours impressionnant ces synchronismes comme dirait Jung (si mas mémoire est bonne), ces moments où une famille invisible est entraperçue le temps d’une lecture, une famille qui s’ignore et qui se retrouve un instant dans la chaleur de visions communes. Ni plus ni moins et c’est tout à fait suffisant.
Plonge 2008, no groove edit!
[audio:http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/plonge2.mp3]Version téléchargeable:
Plonge 2
Voici donc plonge 1, groove edit! 😉
Avec orchestre classique, s’il vous plait! (merci à eux, à Arturo et à Mauricio).
Plonge 2008, groove edit
Version téléchargeable:
Plonge 1
Voici les paroles du morceau sur lequel je suis en train de (re)travailler, car il existe une première version de quand j’étais jeune… Là j’ai enregistré un orchestre pour l’occaz. Donc d’abord quelque chose à lire, et après quelque chose à écouter. Ca vous laisse le temps d’imaginer ces paroles mis en musique. A comparer avec ce que j’entends. Bien sûr si ça vous dit de mettre en ligne votre version..!
[audio:http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/plonge.mp3]Plonge
Si tu t’endors
Si tu rêves
N’oublie pas ton scaphandre
Prends un bol d’air
Une citerne
Plonge au fond sans attendre
Et tu seras bien maladroit
Comme un enfant qui apprend chaque pas
Tu sentiras peser sur toi
Des mètres cubes de souvenirs insalubres
Et si la peur te saisit comme une pieuvre
Ne t’enfuis pas, regarde la !
Sois sans défense
Sans assurance
L’océan est immense
Lis le corail, l’eau le sable
Et le temps s’écaille…
Et si tu sens des regards se poser sur toi
Ne t’enfuis pas ose rester là
Plonge
Et tu verras, et tu verras
L’étrange royaume où tu es Roi
Plonge
Et tu verras, et tu verras
L’étrange royaume où tu es Roi
Ici dans les fonds marins je me sens bien
Et je nage et je me souviens !
Plonge
Et tu verras, et tu verras
L’étrange royaume où tu es Roi
Plonge
Et tu verras, et tu verras
L’étrange royaume qui est à toi