Plonge, paroles et ancienne version (98? ou pire?)

Voici les paroles du morceau sur lequel je suis en train de (re)travailler, car il existe une première version de quand j’étais jeune… Là j’ai enregistré un orchestre pour l’occaz. Donc d’abord quelque chose à lire, et après quelque chose à écouter. Ca vous laisse le temps d’imaginer ces paroles mis en musique. A comparer avec ce que j’entends. Bien sûr si ça vous dit de mettre en ligne votre version..!

[audio:http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/plonge.mp3]

Plonge

Si tu t’endors
Si tu rêves
N’oublie pas ton scaphandre
Prends un bol d’air
Une citerne
Plonge au fond sans attendre

Et tu seras bien maladroit
Comme un enfant qui apprend chaque pas
Tu sentiras peser sur toi
Des mètres cubes de souvenirs insalubres

Et si la peur te saisit comme une pieuvre
Ne t’enfuis pas, regarde la !

Sois sans défense
Sans assurance
L’océan est immense
Lis le corail, l’eau le sable
Et le temps s’écaille…

Et si tu sens des regards se poser sur toi
Ne t’enfuis pas ose rester là

Plonge
Et tu verras, et tu verras
L’étrange royaume où tu es Roi
Plonge
Et tu verras, et tu verras
L’étrange royaume où tu es Roi

Ici dans les fonds marins je me sens bien
Et je nage et je me souviens !

Plonge
Et tu verras, et tu verras
L’étrange royaume où tu es Roi
Plonge
Et tu verras, et tu verras
L’étrange royaume qui est à toi

Bref briefing

Allez, une bafouille une fois par mois c déjà pas mal non? Surtout que comme bcp de blogeurs je ne sais pas si j’ecris dans le vide .. Mais zallez, continuons. Je me replonge dans l’écriture musicale ces derniers temps (je veux dire l’aspect technique, savant, impressionnant, respectable, à la baguette, etc..) pour une partie du projet de comedie virtuelle (2 chansons en rapport sur mon site – faut pas hésiter à y faire un tour). ET pour qqs chansons plus intimes. J’ dissèque Claudio Deboussy, Berlioz, mon pote Igor S. (dropping name).Ils assurent – j’essaie de comprendre comment ça marche, et j’en capte une infime partie – mais c rigolo.
Et puis écrire de la musique, au sens littéral, n’a rien d’un exercice intellectuel. La partition est une chose vivante, il s’agit de ne pas l’oublier parfois. JE trouve au contraire très rock’n roll et poétique cet espèce de méthode frankenstein de papier – it’s alive, it’s alive!
Et puis ça me fais changer (un peu) d’air musicalement. Donc attention les oreilles, la séance d’enregistrement est prévue mi-septembre. Be ready for the Juko Symphonie! – ce type est dangereux.
PS
Je sens que je peux faire mieux que Michelle Torr et les choeurs de l’armée rouge

I’m back

bouleau
Me voilà de retour ici dans ce grand vide intersidéral de mon blog, où mes seuls interlocuteurs s’appellent “texaspoker, casinobidule et autres promesses de viagra miracle”. En attendant le retour d’humanoïdes plus enclins au dialogue (quoique le pire étant qu’il y a des humanoïdes derrières ces pluies de spam, car je persiste encore à croire que le monde n’est pas discrétement géré par des robots cachés sous terre, mais il est vrai qu’on peut se poser la question), en attendant votre retour consécutif je l’espère au mien, quelques nouvelles de nos étoiles. J’ai donc enfin pris la décision d’arréter de bosser sur mon nouvel album et d’envoyer le tout au pressage (cad d’en faire un bel objet transmissible). Rien n’est parfait, et puis à force cela devenait un mur de son infranchissable pour continuer d’autres projets, dont acte. Corrolaire à tout ça, je vais mettre en ligne bientôt (avant l’apocalypse, car akoibon parfois!) le nouveau site, avec pleins de belles choses, et tout ça. A tout de suite donc.

Faire et refaire

Faire et refaire, enième version des paroles de ces 2 chansons qui me taraudent. Travailler et creuser jusqu’à retrouver la spontanéité du premier jet. Travailler à être spontané, paradoxe. Trouver le bon alliage, simplicité du premier accès au sens du texte, et résonnances multiples , et alors que l’auditeur est rassuré et touché, pris dans mes filets, je peux passer à la phase 2 de l’horrible tactique, le croche-pattes, la prise de judo qui surprends. Je mets la tête de l’auditeur au-dessus du puits, et le puits est sans fin, avec des bouts de galaxie dedans. Enfin, dans le meilleur des cas, parce que souvent courir après l’idéal et la perfection, c’est se retrouver pris dans ses propres filets, dans l’impossible. Enfin quand même faut choisir à un moment, faut que je les decide ces paroles, bordel!
Je vais peut-etre proposer plusieurs version en mp3, et voir les réactions… éhé.. bientôt surement, obligatoirement.